Epilogue
sans équivoque
et qui vogue
et qui choque
sans équivoque
et qui vogue
et qui choque
le jour se couche
les bises cèdent la place
aux baisers sur nos bouches
les biches sont lasses
le jour, on n'se touche
le jour on n'se touche
en pensées éclairées
en lumière, cachées
une forte amitié
pour les yeux, société
vient le soir, débridées
vient le soir, débridées
le sombre tombe
l'intimité renaît
le nombre dort
revoilà ton corps
et ce désir renié
enflamme nos ombres
le jour se lève
les masques posés
sur nos visages apaisés
le jour on rêve
à ce soir désiré
à cette nuit tant aimée
sans équivoque
et qui vogue
et qui choque
sans équivoque
et qui vogue
et qui choque ?
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j'ouvre ma fenêtre
et je tombe
sur tes jambes
tu bricoles à ta fenêtre
et j'hurle à la folie
toutes ces envies
je te vois
un poids s'en va
la légèreté du désir
on me fait trop réfléchir
à en perdre mon être
tu n'comprends pas
que j'tiens énormément à toi
en plus t'es belle
ça m'donne des ailes
on a échangé des mots
amitié pure ou amitié désir
alors que tu faisais des efforts
moi dans mon délire...
ils me fatiguent tous les terre à terre
à mettre le désir dans les placards
tout le monde vit la même ronde
j'me suis laissée embrigader
je t'ai vexée, fait mal peut être
ah mais j'en ai marre
j'veux plus écouter la blonde
avec toi j'veux partager
c'était bien.
mais c'est trop tard
tu es partie
tout est fermé
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à celle que je n'ai vue qu'une fois,
toi mon héroine,
je ne connais que ta voix,
toi mon intime,
j'ai à peine effleuré ton aura,
ça fait plus d'un mois,
tu n'es pas repassée à côté de moi,
ce soir je pense à toi,
l'invisible mystérieuse,
Marion des songes,
la tendre délicieuse,
le souvenir me plonge
dans le désir de toi
il suffit de lire mon profil
je te voudrais au bout du fil...
partout est grand
le monde si petit
une pépite parmi
tous ces gens
une question de temps,
une réponse avant
que le coeur
ne s'assèche
sur les rives de ton image
un contact avant
que les heures
n'ébrèchent
les lignes de ton image
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une main court
sur ton corps
une main d'or
sur ton cou
une bouche qui frémit
mise à nue
une bouche qui dit oui
mise à pied
une journée dort
sur ton corps
un rayon d'or
sur ton coeur
arrêt mal à dire
d'heures en désirs
ne pas dormir
te faire jouir
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j'pense pas à toi
le soir quand je me couche
dans les draps souvenirs
j'pense pas à ta bouche
quand il m'embrasse
aussi tendrement que toi
j'pense pas à tes yeux
quand les siens brillent
comme les tiens
j'pense pas à ta joie
quand il est avec moi
à ta place, ton non choix
et tout c'temps où je pense pas à toi
j'passe à côté de moi
et tout c'temps où je pense pas à toi
j'passe à côté d'mon roi
pense à moi
le soir quand tu l'enlaces
ses yeux brillent quand tu l'embrasses ?
pense à moi
quand tu me vois heureuse
je te cache que je suis malheureuse ?
pense à moi
allez courage
ce n'était qu'un passage ?
pense à moi
j'ai besoin de liberté
tu ne fais que m'enfermer
et tout c'temps où je pense pas à toi
j'passe à côté de moi
et tout c'temps où je pense pas à toi
j'passe à côté d'mon roi
j'pense pas à toi
quand je vois ces divorces
et ces enfants qui s'en portent mieux
j'pense pas à toi
quand un mec a la force
de dire à sa femme on n'est plus vraiment deux
j'pense pas à toi
quand il la prend par le bras
et lui dis vas y prends ta voie
j'pense pas à toi
quand j'pense à moi
je pense toujours à toi
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Ne me regarde pas comme ça
Ne pose pas ta main ici
Calme ton coeur, calme ton frisson
Calme calme calmons nous
L'urgence ardente de nos besoins
d'une certaine tendresse
glisse entre nos mains
mélangées et liées, caresse
que se passe t il
que se passe t il
une fuite à tire d'ailes
on fuit à tire d'ailes
et pourtant tu m'as regardée
et tu as posé ta main là
fragile douleur, et cette douceur
fragiles fragiles calmons nous
arrête, ne recommence pas
tu m'as redonné cette envie
continue, démente folie
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comment c'était avant
j'me souviens pas j'me souviens plus
aujourd'hui troublant
je t'embrasse pas je t'embrasse plus
c'était mieux avant
ce baiser ce désir naissant
on le laisse en suspend
c'est trop pesant
les rails de la vie
une fleur qui jaillit
effleurée pas cueillie
mon amie
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ce sentiment cogne trop fort
aux portes de mon coeur
il s'échappe par la voie du corps
mais il revient, il a peur
il entre par ta bouche
il enveloppe ta peau
tu crois que je te touche
mais comme c'est beau
de rêver de l'amour
de sentir de l'amour
il se donne sans limite
de fleur blanche en fleur bleue
doué en poursuites
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j'me prends la tête du matin au soir
en quittant le lit de nos souvenirs
les bons conseils contre le désir
de vivre avec toi la belle histoire
moi je veux être naive
les yeux ouverts dans les tiens
ne vivre que maintenant
dans cette vie expéditive
tu me prends la tête du soir au matin
en la posant sur ton coeur
les sens contre les heures
le temps n'existe point !
à la ligne de nos mains
une histoire point barre
n'allons pas plus loin
maintenant, ce n'est pas trop tard
moi je veux être naive
les yeux ouverts dans les tiens
ne vivre que maintenant
dans cette vie expéditive
il est temps de construire
un amour un schèma j'en veux pas
pour autant sans mentir
j'veux te faire un p'tit gars
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y'a ton bébé qui veut t'aimer en liberté
c'est quoi cette époque
on reste ensemble
par intéret
facilité
et les enfants
ils préfèreraient vous voir heureux
tu peux me croire
on reste ensemble
et à côté
infidélité
et les parents
40 ans d'mariage à deux
on veut tout tout d'suite
on respecte rien même plus l'amour
toujours en fuite
on avance sur la tête mon amour
j'fais un max de rencontres
y'a personne ensemble
juste là contre
donne moi avant qu'je tremble
je m'offre plus à toi
monde virtuel
corps à corps à froid
chaleur artificielle
y'a ton bébé qui vit d't'aimer en liberté
bye bye histoires en toc
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vous êtes diagnostiquée
complètement fêlée
je vous demande de me payer
je ne peux pas vous aider
vous l'avez bien décidé
de rester entièrement obsédée
à vos délires scotchée
ça tombe mal j'ai pas de monnaie
à vous donner
la blessure dans mon passé
pour la dévoiler
combien d'années avez vous étudié ?
y'a que la vie qui peut m'soigner
si d'ici là j'me suis pas trop énervée
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tu ne sais pas dire non
quand je frappe dans ta maison
et toujours un p'tit raffût d'émotions
tu ne veux pas dire non
mais tu n'dis pas oui non plus non
et tu m'rends....complètement ronchon
quand tu r'fermes la porte
ah tu m'énerves
gardes tout dans ta hotte
tu m'énerves tu m'énerves !
une rue qui m'fait perdre la raison
chaque instant pour un plongeon
une enjambée un saut de mouton
pour venir dans ta maison
alors c'est vrai tu n'as pas de frisson
je partage ton illusion
mais
quand tu r'fermes la porte
ah tu m'énerves
gardes tout dans ta hotte
tu m'énerves tu m'énerves !
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maybe i'm ready
to love you
just la nuit
maybe i'm ready
to love you
just la nuit
oh oh baby
sweetie
he loves you
you love him
and between
us
just la nuit
just la nuit
you see the light
between us
just la nuit
you hear the cry
between us
just la nuit
but comes the day
et la réalité
but comes the day
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ne viens pas chez moi
j'ai trop envie de toi
allez et puis viens chez moi
si tu me promets
que tu seras sage
comme une image
je suis avec toi
une distance que tu n'aimes pas
tu approches à petits pas
frôle ma bouche, faux pas.
on s'est dit cent fois
manquant souvent de sang froid
j'suis pas à toi
t'es pas à moi
tu m'as dit avec flegme
j'suis pas faite pour les femmes
mais tu m'aimes
et je t'aime
trop de tours de manège
ça tourne en rond c'est lège...
je ferme la porte doucement, allège...
la pesanteur de tes rêves
je te souhaite du courage...
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au féminin ou au masculin
avec amour ou avec rage
des chapitres pas très malins
c'est pas éternel un orage
la plus belle ou la poubelle
toujours faire un choix
la ritournelle avec ou sans ailes
c'est pas évident avec toi
on a vécu une belle saison
tu m'as effeuillée
et laissée fâner
après on s'dit comme j'ai été con
mais au masculin ou au féminin
tous les deux pour toujours
vous restez au creux de mes mains
direction d'autres parcours !
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tes yeux profonds rivés aux miens
tes mains serrées entre mes doigts
tes hanches dansent dans le même élan
mes yeux se glissent le long de ta cuisse
mes mains caressent la ronde de tes seins
mes lèvres chaudes chassent ton froid
mes jambes gansent le long de ton flanc
harmonie pour que l'on jouisse.
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Allongée dans ton minibus
Repos d’une rockeuse sensuelle
Tu veux du feu j’te tends mes yeux
Tu m’tends ta clope j’veux l’attraper
Les yeux s’endorment sur le carreau
Ton corps est là ton cœur est loin
Pas d’illusion j’voudrais ta main
T’embrasser un joli câlin
Tu fais dodo c’est très serein
Une ambiance qui me fait du bien
J’ai l’estomac dans les talons
Mon plexus joue à saute moutons
J’m’étais pas vue tu m’as croisée
J’me suis r’connue putain j’ai peur
Anesthésiée j’veux exploser
Prête-moi ta main tends moi ton cœur
Réconfortée j’peux avancer
Seule j’voudrais bien y arriver
Au fond y’a qu’moi et tes chansons
Mon plexus fond à l’unisson
J’aime une image un personnage
Te connaître pour redev’nir sage
J’suis amoureuse oh ça m’tenaille
La la fusion la p’tite canaille
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Deux candidats du sang tout neuf
Vampiriser tes employés
Gonflé à bloc plus flasque qu’un œuf
T’as oublié ta vérité
Toi le beau cadre la belle image
Echange et réciprocité
Pouvoir et fric créent le carnage
Un beau mirage pour l’assisté
La diviser pour mieux règner
On est les rois même éborgnés
Conscience sereine et paix de l’âme
Contre magouilles et faux ramdam
Toi le beau cadre la belle image
Ent’raide et solidarité
Politiquement le roi des sages
Un froid mirage seule vérité
Dilapider belle énergie
Humilier moindre initiative
Encourager chaque conflit
Nulle pensée alternative
Mais enfin tu comprends c’que j’te dis ?
J’te dis qu’on travaille pas l’vendredi
Quoi ? tu veux ton lundi ???!!!!!
Mais l’lundi, c’est pas l’vendredi, abrutie…
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Ras la casquette de voir ces gens
Plein de talents qui ne font rien
La peur la trouille ça handicape
Ah lâcher prise j’suis même pas cap’ !
J’ai pris racine dans les sables mouvants
D’une famille qui me tient bien dedans
J’rêve d’un nouvel écosystème
Où enfin j’me trouve et j’les aime
J’suis leur star leur idole
Et je déteste ce rôle
J’ai pas choisi d’être ça
J’voudrais juste être moi
J’ai aimé souvent profondément
Crée d’autres racines dans des bras rassurants
M’extirper retrouver ma belle énergie
Ah aimer l’autre sans attache
J’veux m’offrir une vraie vie
Désamourachez moi, et je lâche !
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J’m’endors la tête contre mon oreiller glacé
Pensant à toi et à tout ce qu’on n’a pas fait
Le sommeil m’inonde ah j’ai chaud le désir de rêver
J’te sens près de moi et tout ce qu’on a déjà fait
Ta peau non je ne l’ai pas touchée
Ton corps non je ne l’ai pas désiré
Tes cheveux non je ne les ai pas dénoués
Ta bouche non je ne l’ai pas enviée
Je m’éveille là pour aimer où je suis
Pensant à moi et à tout ce que j’ai pas fait
La vie m’abreuve ah j’ai chaud le désir d’avancer
J’me sens près de moi et tout c’que j’ai envie d’faire
Tes yeux oui je m’y suis plongée
Tes mots oui je les ai dévorés
Ta force oui je l’ai admirée
Ta voix oui elle m’a pénétrée
( et me guide, peut être, sur la mienne ! )
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Les cheveux en pleine pétaratude
Elle danse
Ses hanches
Agiles provoquent mon inquiétude
Folle d’Elle
Les sens en totale hébétude
Ma passion pour casser les habitudes
Pour un homme elle est complètude
Pour moi simple infinitude
Je t’aime
Je te veux
Viens
Là
Approche-moi
Embrasse-moi
Viens
Là
Serre-moi
Embrase-moi
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Je fume j’suis énervée je fume
J’pourrais aller dehors il fait beau
Mais dans ma tête y’a que de la brume
Alors j’reste là, j’attends…..Zorro ?….. !
J’entends pas…de galops l’oreille collée au rail
Les trains…en panne ?
Demain au boulot
Le taf, ça m’tanne !
J’envoie des messages …2…fumée
Où sont les petites indiennes et amazones
Un nuage pas vraiment concret
Ah
Je
M’empoisonne
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Lâchée très tôt dans la nature
Je cherche une place
L’instinct m’emporte vers toi
Les démons s’enfoncent en soi
Tes apéros j’peux pas y v’nir
Mon sang se glace
J’ai des désirs impressionnants
Contre les peurs de moi l’enfant
Ah l’indulgence je connais pas
C’est moi qu’je casse
Extraire l’essence de qui je suis
Elle coule en moi la jolie vie
Mon amour me dit c’est maintenant
Que ça se passe
J’réponds merci moi moi moi moi
Eh oui je cherche ce mot dis moi
Au premier cri tu fais de moi de la mélasse
Je suis de toi
Mais pas à toi
Je deviens moi quand loin de toi
Si le cordon m’étouffe je coupe
Je suis trop lasse
Tu es blessée je dis je t’aime
J’suis fatiguée j’me rends si blême
J’vais faire un tour de moi
J’reviens quand j’me dépasse
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Un truc comme ça
De je suis comme je suis
Et j’emmerde la terre entière
J’suis dev’nue VIP t’es jalouse
Hein hein dis ??!
Et oui, VOGUE ta galère !
Tu t’réjouis t’es sur la liste
T’as du talent belle objectif
Mais depuis j’ai un air triste
Que tu me l’aies dit si agressif
J’prends toujours au pied de la lettre
Les petits mots expéditifs
J’suis une éponge une gratounette
Des grands maux tous subjectifs
Je rentre pas dans ton jeu
Ah oui ça je me laisse faire
Et c’est bien là tout l’enjeu
Qui pour l’instant bloque ma vie entière
Alors un jour je t’inviterai
Sur ma liste en vip
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Un coup d’karcher à l’intérieur
Désherber les mauvaises graines
Faire place nette dans mon cœur
Etre à nouveau sereine
J’pète un câble quand je te vois
Ça me plait mais ça m’intéresse pas
Cet état de transe qui n’est pas à moi
Que je ne contrôle pas
La fanatittude ça m’fait tituber
En souvenir de ce vieux passé
Mais j’ai grandi, p’tite chérie
Même si le jeu parfois m’envahit
En mode silence de l’indifférence
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Tes yeux profonds dans les miens , je fonds
Oui prononces mon prénom prénom…
Fantasme dans un gai soupir
Dieu, quel sourire
Deux minutes toi et moi pur plaisir
Mais qui est ce type ah quelle plaie !
Connected to you je ne l’ai pas vu se greffer
Deux minutes toi et moi à notre intimité
Mais ce type je décide de m’en aller
Bribes de conversation rencontres écourtées
A chaque fois une belle intensité
Le cœur bat, bas
Tu es là tu approches et le cœur cogne, cogne
Entre, si tu veux, une place pour toi
On est là toutes les deux et les genoux Cognent, cognent
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Elle m’a dit, c’est toi qu’on ramène
J’ai pensé oui j’en ai besoin j’suis partie loin
Elle m’a dit, ça me berce, amen
J’ai pensé oui moi aussi j’te sens si bien
Elle m’a dit, un peu plus près
J’ai pensé oui je veux jamais de fin
Elle m’a dit, bonne route sans regret
J’ai pensé oui on se voit demain
Je lui ai dit c’est toi qui m’ramènes
Elle a pensé oui j’en ai envie c’est la vie
Je lui ai dit, une heure si sereine
Elle a pensé oui moi aussi j’me sens si bien
Je lui ai dit, on a tant fait
Elle a pensé oui prends ton chemin
Je lui ai dit, cette route m’effraie
Elle a pensé oui on se voit demain
On s’est dit nos prénoms
On s’est dit nom de dieu
On s’est dit on a l’air con
On s’est dit c’est pas le lieu
On s’est dit à plus tard
On s’est dit à tout de suite
On s’est vues comme des stars
Deux sourires se répondent ( sur la scène )
Je te quitte et je m’emmène.
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Je t’aime je t’en veux je te veux
Oh toi le moi idéal
Tu m’ignores je te mords
Sous tes airs hagards tu fais tout pour que
Je m’égare
Tu m’as prise dans ton feu
Oh toi ça t’est égal
Je te mords je te mords
Tends la nuque encore
Mes crocs sous ta peau
Tu dis oui tellement fort
Mes yeux dans tes mots
Sous tes airs idiots tu fais tout tu fais tout
Tout tout tu fais tout tu fais rien et tout
Vient
Montre moi qui tu es
Je te dirai comme je suis
Es tu comme je t’ai
Dans le sang chère amie
Montre toi, qui suis-je
Tu me diras comme je suis
Es tu comme tu m’as dans le sang tendre amie
Je t’aime je t’en veux je te veux
Ah toi c’est moi tellement banal
De ma vie pourrie c’est fatal
Sous tes je t’aime mais c’est qu’un vieux reflet
J’ai plongé dans tes flammes
J’y ai cramé mon âme
Tu me mords tu me tords
Redresse moi encore
Mégot sur ma peau
Je dis non vraiment dehors
Tes maux loin de nous
Sous mon fol amour je fais rien rien rien
Rien de rien tu sens tout tu dis tout et tu
Viens.
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L’amour est là il n’attend que toi
Attendre sans chercher attendre sans attente
L’amour est là il est en moi
Aimer sans attendre aimer la vie est tendre
Sourire juste pour sourire
Sentir ta peau pour frémir
Echanger tous les plaisirs
Te garder juste en souvenir
Ecoute, ouvres les yeux
Tends la main, tout est là
Deviens ton unique dieu
Lâche sa main, tu es là
Au creux de mes bras
L’amour est là il nous prend dans ses bras
Voguer sans sombrer voguer sans couler
L’amour est là il est en nous
Aimer à être soi même aimer la vie et
Prendre
Un sourire pour un sourire
Ta peau pour un désir
Un échange pour le plaisir
Un souvenir pour un avenir
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Y’a un papillon qui s’est posé
Sur une âme à l’énergie empêchée
Il a chatouillé son petit cœur
En la berçant de mots qui l’effleurent
Il a pas vraiment fait exprès
Mais il a pourtant très bien fait
Envole toi joli papillon
Dans mes sens tous tes sons
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J’reste plantée là quai de Noisy
A regarder passer les trains
Mes yeux tristes c’est le quotidien
De mes passions qui meurent au lit
Le corps se lève où sont mes rêves
J’semble réveillée on m’serre la main
C’est peut-être qu’on est déjà demain
Anesthésiée j’pense à hier
Cherchant mes rêves au creux d’mes mains
Laisse moi la nuit porte conseil
Non, plus d’réveil artificiel
Mon âme et moi j’me lève quand j’veux
Et c’est maintenant au temps présent
Hier, demain, un jour…et puis jamais !
NON ! maintenant tenant ma vie
Entre mes mains tellement joli !
Mumuse au pays des merveilles
Pour la belle saison de l’éveil
Prends moi le jour monte dans le cœur
Trouve ma vie au creux de tes mains
Désengluée j’ressens l’instant
Certains, on n’est que mains tenant
J’suis réveillée j’embrasse tes seins
Les corps s’allongent viens dans mes rêves
De mes passions qui vivent si vives
Tes yeux heureux c’est le quotidien
O faire l’amour on est si bien
J’suis montée là, cœur de la vie.
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Evolution sur le papier
C’est comme ça que tu vois ton HB
La mine caresse griffe ou érafle
HB human being tu voudrais t’envoler
Etre une idée un sentiment
Mais non t’es juste un incarné
Souvent tu pars dans les fantasmes
Pour oublier tout c’que tu t’mens
Les pieds sur terre t’en n’as pas l’air
Tu cours toujours tu brasses de l’air
J’ai besoin d’ailes j’ai besoin d’ailes
Approcher là plus près de toi
J’ai besoin d’elle j’ai besoin d’elle
Approchez la plus près de moi
Evolution sur le chantier
C’est comme ça que tu veux être HB
La mine tatônne gribouille ou dessine
HB human being tu voudrais t’incarner
Etre une idée sans corps qui ment
Eh oui t’es vraiment féminité
Souvent tu viens dans mes fantasmes
Pour oublier tout c’qu’on se ment
J’en n’ai pas l’air c’est moi la femme
Vertige d’écrire je suis une femme
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Dans ses yeux de si grands secrets
L’essentiel est invisible à tous ceux
Qui aiment avec leur tête
Dans ses yeux une lune un reflet
Une étincelle qui embrase tous les cieux
Qui planent et se heurtent dans ma tête
Dans sa voix tellement d’amour
Pour qui pour quoi anyway il est là
Qui sème et qui entête
Dans sa voix un urgo pour toujours
Un vas-y qui bombarde le faut pas !
Qui d’une vie la rend bête
Son intention l’émotion tremble
Tout un corps où est le nord
Qui indique et qui soutient
Son intention tout me rassemble
Elle éteint celle qui s’fait du tord
Qui lâche en larmes tout ce rien
Dans son sens la vie je vois
Elle étincelle faux pas risibles
Qui n’ose devient enclume
Dans son sens tout à l’endroit
Les sens, Elle, lui sont visibles
Que j’aime avec la plume
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A force de regarder dans ton crâne
Tes araignées qui courent sous ton plafond
Tu t’noies au fond ton cœur c’en est du plomb
Ton fil est lourd t’en lâche ta canne
Le poisson chat qu’embarque
Tes moutons de poussière tes toiles d’épeire
Ta canne qui sucre ton équilibre
Ton fil à l’eau faux fil d’ariane
Le courant qui renverse ta barque
Tes illusions éphémères tes songes d’éther
Plus de bouée c’était survivre
Ta vie à l’eau en filigrane
Cette vie à l’eau apprends le papillon
A force de nager dans ta mer
Tes pieds palmés eh t’accélères
Tu t’vois au fond ton cœur ça y est de l’air !
Tu files toujours deviens ta mer
Le papillon t’envoie en l’air
Dans un coup d’Elle jamais pépère
Une petite fille dans les nuages
J’sais pas si y’a un âge
La tête en l’air les pieds sur terre
Plus de buée le temps s’éclaire
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Le virtuel j’en peux plus
J’ai brûlé mon pc et j’ai acheté un mac
Le couple j’en peux plus
J’ai quitté ma copine et j’suis tombée sur un mec
Les obsessions j’en peux plus
J’ai changé de psy et j’me suis pris une claque
Alors je me suis assise sur un trottoir
Et j’ai mangé les nuages
L’air de rien
Alors j’ai regardé le ciel sans voile
Et j’ai pû voir un ange
Il attendait sous les nuages
L’air de rien
Alors j’ai décollé d’ce sale trottoir
En volant vers mon âge
Le virtuel j’en peux plus
J’ai brûlé mon pc et j’ai acheté des livres
Le couple j’en peux plus
J’ai appelé ma copine et j’suis tombée sur son mec
Les obsessions j’en peux plus
L’ai lâché tous les psys…et toi qui lis j’te laisse trouver l’mot d’la suite
--------------------------------------------------------------------
Ouh là là là
La lapine alcaline galope à la pile atomique
Avance avec les sens, c’est moche, va pas par là !
Trompé de route, un champs plein de fouines.
Ouh là là là
La lapine alcaline était bien alcoolique,
Recule à pas de loup, retourne sur ses pas.
Vexée de déroute, la voilà qui couine !
Ouh là là là
Une petite panne ? normal, c’est magnifique
Pause, lâche, vide, rien, voilà, comme ça.
L’été la rendra à nouveau coquine ?
Ouh là là là
La lapine alcoolique dort, besoin hermétique
De rêver à un été, hors du cocon, la soie
Hors du nid rond, plus de baragouine !
Ouh là là là
Rebellion du rien, sevrage anti allergique
La lapine ouvre les yeux, l’été est là
Un nouveau pelage léger léger jolie lapine
Ouais ouais ouais
Une lapine atomique galope à la pile alcaline
Avance sans plus se retourner oui c’est par là !
Une lapine alcaline galope à la pile atomique.
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Pour que ça dure j’ai mis les étoiles
Au fond du placard
Pour que ça dure j’ai fermé le placard
Avec la clé trouvée dans ton cœur
Pour que ça dure j’ai caché la clé
Au fond de mon cœur
Pour que ça dure la colère a lâché les voiles
Tu vois c’est pas trop tard
Pour que ça dure sur le vent au hasard
Un filet traîne écumant toutes les peurs
Pour que ça dure je l’ai détaché
Au loin derrière ça meurt
Pour que ça dure les étoiles ont forcé la serrure
On s’est retrouvés nus on n’avait plus aucune armure
Pour que ça dure on a continué
On s’est aimés on n’avait plus aucun filet
Pour que ça dure on s’est fait cons sidérés
Et quand on s’regardait
Mille étoiles qui brillaient
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Grandir pas de sens, au gré des vents
Pas prendre de choix, les racines à tous vents
Enfant nu, à l’eau et tu sauras
Enfant nu, un saut et tu verras
Les mots taquins de ta voix naturelle
Mode d’emploi c’est bien tombé du ciel
Coupé l’envol revenu au sol
Tombé dans le réel sous ta coupole
Tombé des nuages avec toi
Quelque chose se passe
Une note une chose qui passe
Tu passes et
Quelque chose se passe
Une note une chose qui passe
Sans laisser de trace respecte sans vacarme
Rincer abondamment l’eau des larmes
Agréable parfum frais tous les deux
Ravaler reprendre contact dans tes yeux
Apercevoir l’azur c’est fou là-dedans
Trouver un sens oser devenir grand
Tu passes sans prévenir y’a plus de saison
Tombée sur toi c’est fou comme c’est bon
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J’veux pas qu’on m’aime !
Toujours la même rengaine…
Tu dis qu’tu m’aimes
Et tu t’ramènes…
C’est toi qu’tu aimes !!!
On n’est que des humaines…
Je t’aime si je veux !
Un yeux dans les yeux,
Je vois bien qu’on est deux !
Et tu m’émeus…
On connaît ce jeu,
Juste tombées des cieux.
Attends rien de moi poupée,
Juste un truc qui t’a touchée
Laisse cet air étonné,
Arrête de me demander
Pourquoi cette réalité !
On y est, faut la créer …
J’attends rien de toi chérie,
C’est de la pure folie…
Je t’aime à l’infini,
Mais t’es déjà partie.
Tu es rare j’ai pas fini !
Mais t’es déjà partie.
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Parce qu’on était détachées
Te regarder sans trembler
Un concert t’as voulu m’envoyer valser
Mais je cherche pas à être aimée
Un comptoir on a discuté
J’me suis vue comme un bout de passé
De ta vie j’ai rien demandé
Une mission qui m’a touchée
Ton désir de m’élever
A ma vie que je vais trouver
Parce que la mission m’a attachée
A qui tu es je veux me libérer
C’est plein de générosité
J’me trouve vraiment tarée
De n’avoir plus qu’un souhait
Satisfaire la mission que tu m’as donnée
J’suis vraiment mélangée
J’veux pas ce truc que t’as crée
J’suis plus un bébé
Y’a qu’un sens énoncé
Mais j’ose espérer
Que je te fais pas pitié
Y’a qu’un sens énoncé
Mais j’ose penser
Que tu sais comme j’aimerais
Caresser ton cœur apeuré
Ma vie est pas ratée
Ça c’est une fausse idée
Je fais des trucs discrets
Pour pas être illuminée
J’veux pas être idolâtrée
J’aime pas trop les gens tu sais
J’les trouve un peu trop gonflés
Toi tu portes un secret
Qui me fait frissonner
On l’a pas fait exprès
Mais on s’est connectées
Maintenant pour avancer
Je voudrais me libérer
De cette image que je t’ai donnée
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Tu m’as prise dans ta main
Tu m’as prise dans tes yeux
Tu m’as prise dans tes mots
Tu m’as prise dans ta voix
Et moi aussi p’tite chérie
J’suis fan de liberté infinie
MAIS
Non j’suis pas prolifique
J’veux mon bic j’veux mon bic !!!
Yeux dans les yeux
Mais dans la main
Dans mes bras je t’ai vue
Toi aussi mon lapin
Je crois bien oui
Moment divin
Dans ta main je t’aime on est bien
Sans attache sans attache
MAIS
Non j’suis pas prolifique
J’veux mon bic j’veux mon bic !
Ouais j’m’entête ouais c’est bête
J’veux mon bic j’veux mon bic !!!
Ta liberté elle m’est sacrée
C’est par elle que j’suis attirée
En aucun cas j’te la volerai
J’voudrais juste récupérer
Le stylo qui m’a inspirée
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Ce matin une heure avant le réveil
Une sensation m’étreint dans le sommeil
Oui c’est elle qui m’éveille
Elle m’entoure là elle me veille
L’air de rien cette merveille
L’air de rien une merveille
Jeu de piste je te piste
On se joue et on s’en fout
Petit chat et p’tite souris
Tu t’enfuis t’es trop chou
Je la sens elle m’attire
Il faudrait que j’me tire
Ma routine c’était souffrir
Et voilà que j’respire
Il faut pas que j’me tire
Il faut juste que j’m’étire
Jeu de piste je te piste
On se joue et on s’en fout
Petit chat et p’tite souris
Tu t’enfuis t’es trop chou
C’est pas faux, elle est là
J’la voudrais dans mes bras
La sentir toute en moi
Lui donner tout de moi
Elle plane par là-bas
Touches moi, pourquoi pas
Jeu de piste je te piste
On se joue et on s’en fout
Petit chat et p’tite souris
Tu t’enfuis t’es trop chou
Un peu comme peter pan
Pour le corps et pour l’enfant
Un vrai désir de grand
Pour un corps qui se défend
Je suis là tu le sens
Alors, tu viens quand ?
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Le chapitre se termine, il faut tourner la page
Je reste sur vos derniers mots que vous vouliez sages
Je les fixe tellement beaux, repos avant l’orage
Le livre est épais, je prends le temps de revivre votre passage
Je me saoule de vous je suis ivre tombé fou
Votre gout d’etre libre je suis ivre de vous
Je me souviens du gout je me souviens de tout
Je me souviens de vous je me souviens c’est tout
L’odeur du vieux book la couleur de vos yeux
La tiédeur de votre paume quand on restait tous les deux
La chaleur de vos lèvres dénouer vos cheveux
Tandis que nos corps, oui on était heureux
Je me saoule de vous je suis ivre tombé fou
Votre gout d’etre libre je suis ivre de vous
Je me souviens du gout je me souviens de tout
Je me souviens de vous je me souviens c’est tout
J’ai gardé en mon cœur votre empreinte mon ami
Tatoué pour la vie que vous soyez là ou parti
On use à dire « c’est fini c’est fini » les yeux plein de pluie
Mais vous savez qu’un livre mon ami, se lit à l’infini
Je me saoule de vous je suis ivre tombé fou
Votre gout d’etre libre je suis ivre de vous
Je me souviens du gout je me souviens de tout
Je me souviens de vous je me souviens c’est tout
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Au début je t'avais pas vu
Je marchais dans la rue
A r'garder mes godasses
A attendre que ça passe
J'faisais le même trajet
Chaque matin l'même troquet
Un p'tit noir vogue menthol
Autour personne rigole
Des nuages de fumée
Avant l'boulot tout c'qu'on est
Ah oui bon je m'égare
C'est pas la même histoire…
On prend du temps on se devine…
C'est tout simple c'est tout con
On se fout de l'endroit
C'est pas simple c'est trop bon…
Donc je marchais dans la rue,
Comme toi comme lui et même son chien
Les animaux sont tout nus
Sauf le yorkie d'la mamie de mon voisin
Un manteau en skai ça lui va bien !
Oui on s'en fout j'veux parler de ça
Mais tu vois j'y arrive pas
C'est un peu comme notre histoire
On n'arrive pas à y croire
Alors on s'dit que c'est du vent
On évite d'en parler vraiment
On se fuit comme deux enfants
On perd du temps on s'imagine…
C'est tout simple c'est trop con
Ta main entre mes doigts
C'est tout simple c'est si bon…
Je m'arrête dans cette rue
Devant ce pot qui vient de choir
A mes pieds je l'ai vue
Cette fleur nue sur le trottoir
Plus le choix je regarde en l'air
A ta fenêtre tu te prends la tête
Débrouilles toi, en arrière
Mais cette fleur j'veux pas être bête
Comme un yorkie alors je viens
La fleur au bec les yeux ouverts
Puisque tu y tiens…
Reprends ta fleur, ah tiens ma main ?
On a le temps on s'encoquine…
T'as d'beaux yeux là sur moi
C'est tout simple c'est tout con
Tu hésites et pourquoi
C'est si simple dans le fond...
Un, deux, trois, trente marches .
Une porte orange,
la lumière de l'aube commence à tièdir les murs
froids du couloir.
La lumière naît chez toi,
la porte orange entr'ouverte.
Je veux bien oui
jouer, je m'infiltre
en prenant un flash de soleil dans les yeux.
La porte claque derrière,
je me retourne et tu es
là adossée,
les mains sur la poignée,
tu regardes tes pieds.
Il n'y a rien entre nous,
il n'y a personne
autour juste nous.
Je tends la fleur sous ton visage,
j'effleure ton menton ta joue rouge même
tes lèvres.
Tu trembles ?...
Tu ne me regardes toujours pas,
tu ne bouges pas,
tu t'accroches à la poignée dans le dos.
Je dépose la fleur à tes pieds,
sous tes yeux je te vois,
sous tes yeux tu me vois,
là,
à tes pieds sous tes yeux.
Je me lève lentement
vers tes yeux,
sans te
toucher,
sans t'
effleurer,
sans
lâcher ton regard
je m'élève, là, devant toi,
et tes yeux dans les miens,
tu me prends par la main,
là,
à ta porte,
juste une fleur entre nous,
à nos pieds emmêlés,
à nos ventres frôlés,
je reste là dans ta main,
ta main tendre et humide,
et mes yeux dans les tiens,
tu ne bouges pas tu attends,
tu hésites tu rougis,
un frisson m'envahit,
je le sens ton désir,
il m'attire tu m'attires,
plus près de ton corps
tu m'attires,
de l'amour entre nous,
à nos poitrines gonflées,
à nos coeurs mélangés,
et je t'aime, tu frémis là à cette porte,
tu me laisses t'aimer
juste
là,
et je viens
chez toi
mon amour.
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toi, tu es comme moi
moi, je manque de moi
alors moi, je t'aime toi
trop facile, tu penses pas ?
après certains mois
et ce foutu émoi
j'aurais pû manquer de toi
ce n'est pas le cas !
comment expliquer ça
tu m'as amenée à moi
je t'ai donné je ne sais quoi
mais certainement pas de moi !
une image d'avant toi
ne gardes pas ça
on n'en est plus là
sauf si c'est ton choix
toi, tu es loin de moi
moi, je suis près de moi
et moi, je t'aime toi
et toi ?
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t'as glissé ta cravate en discret dans mon sac
t'embrasse ma photo en secret dans mon dos
t'as gardé les idées qu'on avait échangées
tu viens même à ma porte mais tu sonnes jamais
t'as vu mon truc tu t'y es suspendu
tu t'en nourris t'as peur de te mettre à nu
et l'un comme l'autre on n'a rien foutu
de cette histoire qu'on n'a pas connue
et d'illusion en allusion mais quelle vérité
ta blaz'attitude tu m'l'as trop jouée
tu devines pas mais j'suis parfaitement lassée
bye bye salut, hello liberté
prise au piège de tous tes conseils
de faux sanglant au douloureux réveil
tout à l'envers dans ton propre sommeil
humide palais des glaces éternelles !
je t'ai appris tel que tu es c'est drôle
on a crée un sacré jeu de rôles
si demain tu viens et tu me frôles
demain je viens et je t'épaule
et d'illusion en allusion mais quelle vérité
ta blaz'attitude tu m'l'as trop jouée
tu devines pas mais j'suis parfaitement lassée
bye bye salut, hello liberté
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un monde tourne à l'envers ( au moins il tourne )
on s'prend trop de revers ( apprendre l'esquive )
on a les yeux ouverts ( lunettes quand ça fait mal )
et alors on n'a plus qu'à boire des bières ( le champagne c'est bien meilleur )
on encaisse dans la carcasse ( heureusement y'a des air-bag )
on n'veut pas de toute cette crasse ( lessive St Marc pour les cas difficiles )
on invente des mondes on jacasse ( no comment )
parfois j'voudrais que tout se casse ( aie !!! ça va pas la tête hein )
la gueule en face ( miroir mon beau miroir )
pouvoir tout recommencer ( monde de fêlés )
qu'il n'y ait plus de prisonniers ( c'est où la clé ? )
c'est l'utopie qu'ça tourne comme la toupie ( tournis tournis et ricotta )
c'est la folie qui nous réduit ( déprimant ce texte )
tu fais oui-oui, hum-hum et ça m'agace ( chiant ce texte )
pendant qu'tu joues avec ton égo ( ah oui je peux parler...)
moi j'retourne à mes légo ( régression, pffffffffffff nul ! )
vas y sois grand t'es beau t'as du talent ( oui et alors ? )
encore encore oh oui encore!!!!!!!!!! ( oui encore là c'est vrai mais plus comme ça
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Moi je suis rien
Et toi tu viens
Sur mon chemin
Mon magicien
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
On se voit bien
On s'entend bien
On s'écrit bien
On se lit bien
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
Tu me prêtes ta main
Je te fais mien
Je te crache mon venin
Pénétrer ton jardin
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
Pire qu'un requin
Je te traite mon lapin
Comme mon lutin
Ça m'emporte le vilain
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
Tu refuses tout ce foin
Tu t'en vas loin
Tu n'comprends point
Mais j'le savais bien
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
Pour un autre dessin
Je veux bien
S'il te plaît reviens
J'ai envie de ta main
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
J'n'ai pas besoin
De toi comme témoin
J'ai envie de prendre soin
De mon propre dessein
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
Si tu comprends au moins
J'aurais moins de chagrin
Tout ça est si loin
Quand on se trompe de train
Trop bien pour moiMais t'esTrop bien pour moi
Très peu pour toi
Et au temps pour moi
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A force de vouloir (par)être considéré
Par eux qui ont choisi les yeux fermés
Moi pauvre conne, pour avancer
Par des chemins bien détournés
Tant que le voile ne s’est levé
A nos frayeurs nous confronter
A force de vouloir ( par)être considéré
Au milieu de ces nuages de fumée
Apprendre à y survivre à tâtonner
Ou par les fenêtres l’évacuer
Choisir une vie non supposée
Poser sa vie par mille idées
La douceur de se retrouver
Et être enfin
Con
Sidéré.
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On se dit pas assez qu’on s’aime
On n’a pas l’occasion de se le montrer
Alors je te le dis sans gêne
Et je me fous que ce soit partagé
Je t’aime
Tu offres le retour que tu aimes
Mais que tu te sentes bloqué
Ça, c’est pas mon problème
Je t’aime
On me dit de tout faire pour que tu m’apprécies
Parce que moi je trouve ton âme jolie
Mais je ne veux pas que tu sois mon ami
Parce que moi je te chéris
Je t’aime
Et leur peur de te perdre
Parce que moi je suis intègre
Ça, c’est pas mon problème
Je t’aime
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C’est t’envahir par l’impatience de mes désirs
A t’en faire pâlir par l’impertinence de mes sourires
Te ravir à ces fous
T’embarquer à frémir dans mon cou
C’est t’assaillir par l’insolence de mes délires
A te faire maudire le bon sens de mes plaisirs
Mais tes ires ma trésor
Mais tes ires ma trésor
Mais tes ires ma trésor !
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Egale est dans un libre régal
De voir cette beauté jamais fardée
Remplir le vide de l’immensité
Par les notes bien exploitées
Et les mots bien éveillés
Dont les rimes nous font vibrer
Dans un élan de légèreté
Parce que si bien existés
Et le texte n’est pas la moitié
D’une vie d’épisodes achevés
Quand le rythme nous a libérés
De nos boulets de névrosés
Il reste l’image bien déjantée
La voix comme toi là-haut perchée
La musique moi ça m’a fait trembler
Et je la laisse pénétrer
Je fais jamais aucun rejet
Sauf quand tu sais pas c’que tu es
Oui y’a à boire et à manger
Et ces perles si bien cachées
Au fond du verre à moitié vidé
Tu irradies t’aimes partager
Rendre tout c’que t’as pas aimé
Comme un guerrier le transformer
Après j’sais pas comment tourner
Les émotions qu’tu m’as données
Ta musique elle est géniale
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Sous mes lunettes je l'aperçois
Elle regarde nulle part ses jambes l'avancent
Je la salue par la voix
Elle revient sur terre me voit m'embrasse
Dans un élan de légèreté
Dans un mouvement d'identité
Dans une rencontre d'alcoolisées
Dans un j'reviens encore pipé
Dans nos yeux on y est
Et ce truc là qui revient
Amour mélancolie amitié
Ce mélange là qui me tient
Souvenir de nos échanges
Et le coeur qui enfle
Comment tu vas, bien ?
Les yeux en détresse, ne réponds rien
Elle me rend sentimentale
Son âme n'est pas banale
Sa solitude a disparu
Mais j'ai bien vu
Qu'elle a besoin ou bien envie
D'une petite main sans aucun lien
D'amour gratuit petite souris
On est ensemble on s'fait du bien
Nous sommes étranges
A chaque échange
Nous sommes étranges
A chaque échange
Pourquoi sommes nous étranges
A chacun de nos échanges
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pourquoi on cache des choses ?
pour se protèger.
mais se protèger de quoi?
des autres.
les autres sont méchants ?
certains oui,
même s'ils ne le veulent pas.
c'est l'intention qui compte, donc s'ils ne le veulent pas, ils ne sont pas méchants, c'est l'interprétation qu'on en fait qui fait qu'ils sont méchants, non ?
oui ... mais tu ne peux pas forcer les gens à dire ce qu'ils veulent cacher.
mais si je vois ce qu'ils cachent, je dois faire quoi ?
te taire.
mais si j'ai envie de les aider ?
ils ne t'ont rien demandé.
mais peut être qu'ils ne savent pas qu'ils pourraient être aidés ?
apprends à les connaître, sois patiente.
mais si je les connais en les voyant la 1ère fois ?
retiens-toi.
mais je ne peux pas faire comme si je ne les connaissais pas puisque je les connais ?
alors aide-les sans leur dire.
oui je connais quelqu'un qui fait ça, mais elle, qui l'aide ?
elle-même.
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Le parfum de ta fumée
Comme tu m’inspires
Le parfum de ta fumée
Conne je te respire
Paquet blanc écriture verte
Tige fine et fraiche
Là par les lèvres couvertes
Je t’inspire diantre sèche
Tu vogues dans les tubes
Transformée de toute pièce
Goudronnes une route je titube
Relax, je paresse
L’afflux sanguin inonde
Les veines étroites
Un voyage dans ton monde
Un ravin entre ouam et ouate
Des ponts en volutes
De la volupté en illusion
Des sens en soute
Envoûtée en déraison
Personne pour me patcher
Autant laisser la en moi
Le parfum de ta fumée
Aux temps, souviens toi
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un fil à l'eau dans la vie
changer le plomb en or
passer sans rien effacer
et recommencer
tu files, oh sophie
un coton qu'on adore
tisser sans rien broder
et pourtant tu savais
que rien ne finit
les verres se renversent
bulles de cristaux liquides
un p'tit vélo dans la caf'tière
chasser les condors
écrire comme un prophète
et te croire en tête
t'as filé, sans crier gare
saluant les cons d'or
t'endormir sur l'everest
et tout s'arrête
mais rien n'est fini
les cristaux se déversent
et cette pluie comme un guide
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mon p'tit coeur sur le fil tu te dandines
toujours en flirt en fleur la vie en badine
tu souris tu frémis t'ironise
en bas c'est la crise
de te voir mon p'tit coeur
ils ont peur pour toi ma sardine
de ta chute en boite et tu frimes
tu dis oui tu agis t'ineptise
mais en bas c'est la crise
tous ces bras rien qu'pour toi
mon p'tit coeur sur son fil
chapline dans sa capeline
hors d'atteinte des épées
dans son monde tout léger
mais en bas c'est la crise
on pourra rien faire
les fils de soie cristalliser
mon p'tit coeur sur ton fil
si tu tombes
si tu tombes
mon p'tit coeur
en amour
mon amour.
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elle a pas mouvé her body jusqu'à la flèche hier
son corps sous 2 couettes et son âme en désert
elle cherche l'oasis arrosée par l'incarnation
qu'elle refuse et alors les obsessions
prennent sa place dans ce corps de femme
qu'elle refuse et alors le garçon
prend sa place dans cette âme de femme
si j'étais un homme
j'aim'rais être pédé
si j'étais une femme
j'aim'rais être aimée
si j'étais un corps
j'aim'rais être ancrée
si j'étais une âme
j'aim'rais la tienne effleurer
elle est pas venue t'écouter te regarder
elle veut se libérer de ce fanatisme
elle comprend tout mais comment exister
par elle même sa réalité son propre prisme
entrer dans son corps et son âme en liberté
plus de corps hanté plus de vie en T
elle va aller s'offrir un vtt !
je n'suis pas un homme
c'est l'autre entité
je suis une femme
et je m'aimerais
dans ce corps
où je vais exister
de toute mon âme
et les leurs libèrer
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et ce froid
j'ai froid comme au début
froid de plus être avec toi
tu es parti si vite
plus rien à faire ici
tu voulais les rejoindre
et ce froid
j'ai froid comme si toujours nue
froid de plus avoir tes bras
et tout s'agite
plus rien à faire ici
parfois j'aimerais vous rejoindre
et ce froid
parce que tu es là, pas en visu
je prie pour que tu sois bien, là bas
et tu gravites
plus rien à faire ici
vas y mon doux les rejoindre
et ce froid
quand j'y pense, cet inconnu
un chemin à tracer, avec ou sans toi
et tu m'abrites
tellement à faire ici
j'ai bien le temps, de vous rejoindre
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j'écris des trucs guili guili
je dis des phrases en oubliant des mots
je bosse en gagnant le temps
à faire rire les gens
c'est pas qu'j'me plains mais j'vois bien
que tu sais pas c'que je veux
t'y es pour rien tu vois bien
que j'sais pas c'que je veux
et j'me concentre et j'me recentre
et là j'me vois si loin
alors j'm'appelle allo mumu
si t'es dans l'coin l'coin
alors on fait du boudin
alors on fait l'enfantin
alors on fait le tintouin
alors viens fumer le foin !
tu dis des machins areuh areuh
tu textotes aussi bien qu'tu rotes
tu frimes en perdant l'argent
à faire pâlir marcel cerdan
ce texte ne veut rien dire
c'est une p'tite marrade
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saveur sucrée de chocolat
friandise en tablette
toi, range ta langue
hum, déguste moi
douceur amère dans les pupilles
c'est chaud quand tu l'as
au bord des lèvres
hum, ça frétille
au fondant comme préambule
nappant tes sens de son essence
un avant-goût d'arôme
au caractère majuscule
tu sens la longueur en bouche
augmente la surface de contact
laisse fondre lentement
hum, ça te touche
toi, tu ouvres l'emballage
j'espère que ça va t'plaire
toi, tu croques dans la tablette
pour le grand déballage
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quand je pense à toi
c'est plus fort que moi
c'est comme une ivresse
un état de tendresse
quand tu viens en moi
dans la tête ou le rêve
je te crie laisse moi
avant que j'en crève
et c'est quand qu'on fait l'amour
et c'est quand qu'on fait l'amour
et c'est quand qu'on mélange tout
et c'est quand qu'on mélange tout
quand tu passes par là
sous mes yeux ébahis
non tu n't'arrêtes pas
mais toujours tu m'souris
quand tu m'touches tu t'enfuis
l'impro vise l'escroquerie
et ce tas de conneries
qu'on se fout dans l'esprit
et c'est quand qu'on fait l'amour
et c'est quand qu'on fait l'amour
et c'est quand qu'on mélange tout
et c'est quand qu'on mélange tout
pas trop près tu m'effraies
de trop loin tu me manques
en accord on se tait
en conflit on se planque
tu observes l'imaginaire
le savoure comme la mad'leine
j'me prends pour l'bouc émissaire
de tes envies pas vilaines
et c'est quand qu'on fait l'amour
et c'est quand qu'on fait l'amour
et c'est quand qu'on mélange tout
et c'est quand qu'on mélange tout
toi, le sais tu
où ce temps va nous emporter
toi, y crois tu
à ce temps où on peut tout changer
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toi tu voudrais être princesse
tu rêves toute la nuit
à tuer la journée qui te blesse
un bal masqué aujourd'hui
toi tu sais que chacun vit son rêve
le long du jour, à petits pas
errant d'âme en âme sans trêve
un pont autour, pas là
toi, le sais tu
où ce temps va nous emporter
toi, y crois tu
à ce temps où on peut tout changer
encore, encore
toi tu fais la proie apeurée
aux loups hurlants la solitude
d'une époque d'individualités
une question d'habitude
toi tu sors de ta tannière
tu embrasses les fauves
en jouant l'intermédiaire
dans l'univers du love, du love, du love
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faudrait qu'tu ranges tes placards
mais j'ai pas envie d'aller voir
c'qui s'trame dans ces trous noirs
y'a tes strings qui s'perdent
mes chaussettes qui s'entêtent
à pas réapparaitre
j'suis bientôt à poil
mais je m'en fous
bas les voiles
et c'est tout
y'a un tas qui s'accumule
faudrait que j'prenne des pilules
mais moi je fais des bulles
ton bordel me dérange
tu devrais voir un psy mon ange
mais j'te tends la phalange
j'suis bientôt à poil
mais je m'en fous
bas les voiles
et c'est tout
une araignée au plafond
j'suis pas poupée chiffon
une vogue au balcon
et puis quand viendra l'printemps
tout nus dans les champs
loin d'tous les méchants
j'suis bientôt à poil
mais je m'en fous
bas les voiles et c'est tout
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tout ce que tu veux
j'ai mis des bouts de scotch
partout où ça fait mal
et tous les deux on a tout arraché
même pas peur
même pas mal
j'ai ton doigt dans mon oeil
pour que ça pleure un peu
et on va l'embrasser ce satané passé
même pas peur
même pas mal
j't'ai permis l'approche
de mon point cardinal
à sang et à feu on a tout réparé
même pas peur
même pas mal
j'ai ta main sur mon orgueil
tes lèvres boivent mes aveux
et plus jamais on va s'juger
on a eu peur
on a eu mal
c'est passé
c'est passé
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Margot elle prend l'métro
En attendant rien de personne
Accrochée à son bigophone
L'air ailleurs la voix au chaud
Margot on s'connait pas
T'es belle et ça donne de la joie
Aux iris fanés la lumière jaillit
Entre deux rames tu sonnes l'alarme
Margot elle prend l'métro
Et c'est toute la beauté du monde
Qui pénètre dans cet univers mégalo
Respire, faut qu'ça inonde
Jusqu'aux rats qui t'appellent
T'as un truc je sais pas quoi
Mais j'espère pas être la seule
A avoir vu ce truc en toi
venir jusqu'à soi
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dans ma boîte aux lettres, des messages que des mots
je clique et je lis, c’est facile de communiquer
comme devant son miroir, on peut tout imaginer
si je suis triste je me trouve moche, gaie tout est beau
sur mon doigt je n’ai plus la bosse du stylo
mais j’ai appris à écrire de la main gauche
azerty au revoir mont blanc, ça cloche
une chambre d’hôpital, c’est aussi chaud
je reste assise à attendre le facteur
époque glacée qui n’a plus d’odeur
l’ordinateur n’a pas le diffuseur
de ton parfum magnétiseur
dans une chambre noire je m’allonge
éclairée à la bougie parfumée
je prends ce crayon à deux mains enlacées
et dans ce papier je me plonge
la danse reprend le contrôle de l’histoire
des mots qui se frôlent sous l’écriture spontanée
les ratures imparfaites le style écorché
7 ans de bonheur pour briser ce miroir
je reste assise à attendre le facteur
époque glacée qui n’a plus d’odeur
l’ordinateur n’a pas le diffuseur
de ton parfum magnétiseur
je t’imagine, concentré, ma lettre entre tes doigts
tes yeux riants de tous ces défauts
humant ma lettre les sens en émois
le coeur en chalumeau
tu le serres contre toi, ce petit bout de moi
comme l’autre nuit à bout de souffle
ravivant les couleurs d’un échange à l’endroit
pour toutes ces liaisons qui font plouf
je reste assise à attendre le facteur
époque glacée qui n’a plus d’odeur
l’ordinateur n’a pas le diffuseur
de ton parfum magnétiseur
je suis grisée de cette attente
de lire tout ce qui sort de ton être
pour ce temps d’humeur palpitante
au-dessus de tout paraître
j’anticipe une joie impatiente
une biche qui vient de naître
à l’affût d’une réponse communiante
tu m’envoies un mail tu as bien reçu ma lettre
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j’veux un cric
j’veux un cric pour soulever mes paupières
collées par des larmes séchées
d’une réalité passée tant de trépassés
j’veux un cric pour vivre la lumière
ombrée par tant de fards faussés
d’une subtilité tant de temps passé
à rêver de mylène farmer
à croire au père noel
à dévier dans des impasses
à force les murs se ruinent
et la vie devient bruine
j’veux la crique pour nager dans la mer
adoucie par des larmes salées
qu’il faut bien accepter de lâcher
j’veux la crique pour m’emplir de bon air
la tempête s’est barrée
j’veux plus qu’elle vienne m’emmerder
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moi moi moi moi moi
moi c’que j’aim’rais dans ma vie
c’est être ami avec un tas de gens riches et célèbres
beaux intellos aux corps éphémères
aussi chics que leurs cervelles éternelles
moi quand j’lis un livre
c’est toujours sans marque pages
une mémoire de poisson rouge
et relire le mardi c’que j’ai lu le lundi
moi quand j’parle aux gens
c’est jamais d’la page des sports
mais qui est mort il faisait quoi
tiens j’aurais dû m’intéresser
moi quand j’vais au ciné
j’lis jamais les résumés
sinon j’me dis ils s’sont plantés
pas la peine d’m’interviewer
moi j’me dis
qu’tout ça c’est pas sérieux
guigou ou laguilliers
mais nicolas et puis carla
moi j’vote pas y’a pas d’bouddha
politisé qui enseigne le yoga
option obligatoire
reiki et puis tai chi
alors quand on m’dit non
j’y crois mais j’te crois pas
alors quand tu m’dis non
j’me dis c’est con mais c’était bon
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ah la boulette !
tu es tellement bien sapé
mystérieux, blasé et anonyme
perdu dans ce métro
le regard à mille lieux
que fais tu où vas-tu
à quoi tu penses
on pourrait aller boire un verre
commencer un truc à deux
on est là tellement bien serrés
hasardeux, crevés et minimes
mordus de ces boulots
à rentrer dans les banlieues
que fais tu où vas tu
avec qui tu danses
tu pourrais me plaquer à terre
ou monter dans mes yeux
pour l'instant je suis tentée
sauve qui peut, unanime
ardu d'oser sans mot
enlever sur ton manteau ce cheveu
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dessine moi les contours
d'une histoire sans détours
aussitôt pensé le compte à rebours
est déclenché au secours de l'amour
repeins moi de ta couleur
décore moi à ton loisir
mais j'n'oublie pas
l'originale
fais de moi une splendeur
empreinte moi pour frémir
mais j'n'efface pas
l'originale
nos images se mélangent
sur un tableau très étrange
il y a là deux anges
et ici quelque chose qui dérange
repeins moi de ta couleur
décore moi à ton loisir
mais j'n'oublie pas
l'originale
fais de moi une splendeur
empreinte moi pour frémir
mais j'n'efface pas
l'originale
une peinture sans cadre qui s'imprime
sur les murs du présent sublime
réservée à nos regards intimes
mais jamais plus ne s'abîment
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lundi, janvier 05, 2009
chasse à coeur
je suis la proie
d'un désir infantile
je suis la proie
d'un garçon très habile
prise au piège
de mes propres terreurs
prise au piège
de ces trop grandes erreurs
je l'ai chassé sans relâche
nuit et jour en pensée sans attache
aie pitié faisons relâche
avant que cette histoire ne nous gâche
je voudrais dev'nir un panda
paresseux sans désir amoureux
relâché au canada
exile moi dev'nons heureux
mais la suite tu la sais
tu me gardes enfermée
et la fuite je la sais
d'aucune utilité
tu as mis ton gps
sur mon coeur jusqu'à quand
c'est ma grande paresse
qui nous fait vivre au présent
il y a des sentiments
et puis des gens
les deux réunis
nous sommes en vie
te quitter c'est mourir
et mourir c'est revivre
dans un autre avenir
loin de toi est-ce que je vibre ?
dimanche, novembre 30, 2008
mardi, novembre 04, 2008
the love must go on
So much inside me for you
We could'nt live the story
We should'nt show the truth
Only because the choice
Only because your choice
You make me crazy
A star in the sky
Stars in my heart
New sky in your eyes
You make me crazy
Full of desire
Inside you for me
You're crazy about me
We're not animals
Are we ?
I just want to take you
Make love with you
Kiss the sky with you
Falling in love
Falling in what
Too much for me
You kill me
I kill you
Come on
And
The love must go on.
mercredi, octobre 22, 2008
clopin clopant
Désir infusé dans tes veines
Tu t'en vas dans d'autres bras
De ne pas pouvoir le consommer
Avec moi
Tu t'inventes une réalité
Parallèle existence
Submergé de conscience
Tout est raturé
Sur tes bases solides
Tu t'échappes malicieux
Sur des voies de feu
Tel un bolide
La terre se met à trembler
Sous tes pieds abîmés
Trop de saute mouton
Tes genoux en coton
Perdre le contrôle
Perdu dans tes rôles
Perdre le contrôle
Perdu dans tes rôles
lundi, octobre 06, 2008
dimanche, octobre 05, 2008
Chat sauvage
petit rayon de soleil, passe sur ma route matou à pas de loups, tu laisses ta trace sur ma peau un coup de griffe bonjour bonjour, moi je veux vous appartenir bonjour bonjour, moi je veux vous... c'est une clairière, au milieu des bois sans barrière comme une morsure, sur le chemin menant au désert de cette blessure s'écoule le venin délicieux du nectar amoureux à 3 heures du matin bonjour bonjour, moi je veux vous appartenir bonjour bonjour, moi je veux vous...
corps fondus sur l’émotion
Et son sourire
sur les lèvres
L'éclat de l'émail
joyeux
Illumine tant
nos yeux
Qu'il doit en fermer
les paupières
Sa lumière
se réverbère
Dans la pénombre
des cieux
Qui en tombent juste
amoureux
Il me chavire
à l'envers
C'est très simple
l'émotion
Spontanée,
en connaissance
Mais se cogne
à l'impatience
D'un désir
sans ambition
L'instant présent
qui passe
A travers le coeur
ouvert
N'en garde que
la trace primaire
D'une impression
sous carapace
Et le souvenir
tenace
N'appartient pas
à l'autre
Pour que l'émotion
soit nôtre
Se lover dans
ses traces
Une subtile
harmonie
Une fraîcheur
éphémère
Une subtile
harmonie
Une fraîcheur
éphémère
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mots croisés sous le silence
La douceur
d'une énergie brûlante
Contre
le froid glacial
de la distance
L'appétit
cannibale
contre la faim ardente
Transforme
la tentation
en tendresse intense
C'est un fluide
invisible
Qui
pénètre
chaque cellule
C'est un corps
éthérique
Qui
fait naître
cette bulle
J'ai pas envie
d'parler
Quand les sens
communiquent
en union
J'ai pas envie
d'briser
ce silence de communion
J'ai pas les mots
pour dire
La taille de ce
bien-être
Emprunter le terme
frémir
Mais c'est trop peu
à comparaitre
Le seul juge
le coeur
Parfois censuré
par un mental
Puissant, dommage
pour les ardeurs
Amour
humain
expression
animale
regarder le soleil se coucher, capter tout ce qui est bon, ne pas s'accrocher aux mauvaises pensées, les laisser filer, se faire plaisir, faire plaisir aux autres, capter le beau dans toute expérience même immonde, ne plus râler, même pas en silence, verser une larme d'émotion même si ça semble déplacé, s'écouter, s'entendre, être soi sans fioritures, ne plus avoir peur, détourner la montagne si on n'a pas les bonnes chaussures et revenir plus tard avec le matériel adapté, se poser, agir, être.
le soleil, ça me gagne, même pas en vacances !
mardi, juin 17, 2008
toi, le sais tu
où ce temps va nous emporter
toi, y crois tu
à ce temps où on peut tout changer
encore, encore
toi tu voudrais être princesse
tu rêves toute la nuit
à tuer la journée qui te blesse
un bal masqué aujourd'hui
toi tu sais que chacun vit son rêve
le long du jour, à petits pas
errant d'âme en âme sans trêve
un pont autour, pas là
toi, le sais tu
où ce temps va nous emporter
toi, y crois tu
à ce temps où on peut tout changer
encore, encore
toi tu fais la proie apeurée
aux loups hurlants la solitude
d'une époque d'individualités
une question d'habitude
toi tu sors de ta tannière
tu embrasses les fauves
en jouant l'intermédiaire
dans l'univers du love, du love, du love
on partage un moment
loin du chaos
tu vas bien ? bien très bien
depuis qu't'es là
j'me sens si bien
près de toi dans tes bras
la chaleur de ton corps
je t'aime mon amour
mon bien aimé mon chevalier
tu me fais rêver
dans tes yeux j'oublie tout
sur la table un carré d'chocolat
n'y touches pas j'te coupe les bras
vas -y essaie si tu m'crois pas
tu vas pas t'en tirer comme ça
j'veux plus t'voir sors de chez moi
et pense à la prochaine fois
c'est autre chose qu'elle te coupera !
c'est la force sensible
d'une handicapée sociale
à côté comme elle dit
à côté comme elle dit
c'est la corde fragile
d'une lucidité pas normale
en plein d'dans pas ici
en plein d'dans pas ici
c'est la pièce face ou pile
d'une timidité trop bancale
mais c'est où la vie
mais c'est où la vie
un volcan sous la mer
toi tu sais à quoi ça sert ?
apparemment trop puissant
pas assez grand pour savoir
comment gérer les colères
de cette terre qui s'fissure
un seau d'eau gigantesque
sur la roche bouillante
il existe pas pour rien
comme un p'tit caillou
même le volcan on en a besoin
mais sous la mer
mais sous la mer
ils se font pas la guerre
la vase communique
c'est beau la mer
c'est beau la mer
ils ont pas le goût amer
des relations toxiques
naturel pas primaire
naturel pas primaire
éternel éphémère
et leur belle musique
c'est ça c'est sommaire
c'est ça c'est sommaire.
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par ici y'a un endroit
où tout est bien même à l'envers
creuse un trou et t'arrives en chine
et l'eau coule de l'autre côté
la spirale entre mes doigts
et mon cerveau n'en parlons pas
du gruyère
ça tourne toujours et moi j'ravine
comment on fait pour lâcher ?
j'en peux plus d'avoir froid
y'a tout qu'est grand ouvert
ça stagne et ça fait la grise mine
et le sang commence à geler
c'est tout c'qu'on s'dit tout bas
qui tue la grande colère
donne moi des vitamines
ça commence à s'réchauffer
allez maint'nant tu m'crois
j'préfère la voie par les airs
les nuages des grenadines
c'est beau d'philosopher
mais j'vais prendre mon avion.
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moi je sais pas jouer
et j'ai pas envie d'apprendre
comment tirer les ficelles
d'une vie en démonstration
pourtant la réalité
c'est comme ça qu'il faut la prendre
parce qu'elle est pas belle
quand elle est pleine d'illusions
moi j'aime bien rêver
d'un univers plus tendre
entre les lignes de poubelles
gambader avec mon air con
acheter un calendrier
aux gars qui bennent sans rendre
les chimères criminelles
et trouver la figuration
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tenir ma langue
tourner 7 fois
émerger sans exsangue
c'en est tant d'émois
les pieds dans l'plat
la main dans l'sac
et sauter dans cette flaque
tomber dans tes draps
tes jambes à mon cou
j'sais plus c'est où
éprouver le truc vrai
sans chercher où c'est
garder la tête froide
et pas te la prendre
un moment sans attendre
loin des escouades
No démonstration
Comment tu sais
que je te mens
Crois-tu parfait
que j'me défends
Comment tu sens
tous ces effets
Crois-tu vraiment
qu'on se connaît
Il faut que j'te dise
Nos aventures ironisent
Et ton strip-tease
Taille la mine grise
Nos rencontres à ta guise
Dans nos yeux tellement exquises
Souvent seule sur la banquise
Tu souris et je balise
Prends-moi dans les draps
C'est d'l'amour qui joue
Deux corps trop étroits
Pour un tour sur ta joue
Prends-moi tant qu'c'est doux
Viens mourir dans mes bras
Une nuit et c'est tout
Pour tous les jours sans toi
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j'en ai croisé des garde barrière
qui disaient regarde pas en arrière
ça dépend de toi si c'est ouvert
si tu fraudes c'est pas grave c'est qu'un rer
ils sont nombreux les garde fous
à seriner un peu partout
restez dans l'rang mais c'est par où
leur direction moi j'm'en fous
j'me suis installé un pare feu
j'te l'prête fais en c'que tu veux
greffes y tes programmes mon vieux
seul ou à deux, en avant c'est mieux
je l'ai trouvé mon garde corps
avec ses mains courantes encore
de loin souvent on s'adore
de près toujours ça fait de l'or
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les anges sont parmi nous
Baiser esquimau, souffles se mélangent
A gauche à droite
Les lèvres maladroites
Timides, hors de l'intime
Puis les portes closes
Intimes, les lèvres closes
Sur ta bouche qui me soufflent
Tes secrets que je connais
Où que l'on soit
On se mélange
On se partage
T'es pire qu'un ange
Pas de cage pour la mésange
Et doucement, tout change.
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Si tu savais comment ça m'fait
Vibrer dès le café
Pourtant c'est de l'instantané
J'suis pas une fille compliquée
Si tu pouvais sentir comme c'est
Sans être blasé d'banalités
A frissonner pour des idées
D'une fille pas complexée
Si tu voyais sans échanger
Par tes grands mots de cultivé
L'intensité canalisée
A partager dans un café
Si je savais pourquoi ça t'fait
Râler dès le lever
Pourtant c'est beau une matinée
T'es pas un mec romantisé
Si je pouvais sentir comme c'est
Sans être saoulée de ton passé
A écouter t'entendre parler
D'un mec qui te l'a piquée
Si je voyais sans demander
Par des p'tits mots pour t'y amener
La densité évaporée
A libérer dans un café
Si on savait comment c'était
On s'rait pas là à barboter
Ta barbe me plaît
Embrassons nous s'il vous plaît !
Si on savait comment c'était
On s'rait pas là à minauder
T'es-tu rasé de près ?
Embrassons nous s'il vous plaît !
elle a beau se rendre compte de son accrotitude qui frise
l'indécrottabilité , mais...
elle y travaille, elle est barge, c'est dommage,
d'utiliser la bargitude dans ce sens,
d'avoir ces attitudes d'adolescence,
cette énergie dans la stérilité et le
pas oser, mais...
vaille que vaille, ça passe avec l'âge, c'est un message,
d'abandonner l'hébétude des rêves d'évanescence,
de vivre sa vie avec effervescence,
cette énergie dans la réalité et le
j'le fais.
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la transparence du train train
aux battements de ses paupières je me suis convertie
à écouter son coeur sans le moindre avis
de mes désirs fébriles qui me consument sans bruit
et toutes les nuits
elle m'envahit
chisato tsumori
tu m'enfuis
dans la pénombre de ma vie tu as goûté l'infini
à la lumière de nos coeurs chandelles incendies
dans cette embrase qui transporte hors du lit
et tout le jour
elle me détoure
parfaits contours
tu m'entoures
sous le ciel des nuages et l'éclair frémit
de te toucher il gronde d'envie
la peau fragile ne saurait être son amie
et tout le soir
elle m'espoir
ô désespoir
va t'en choir
dans le doute les frissons s'initient
à parfaire la passion qui se hâte slowly
sous les draps la danse par ton oui
et tous les matins
on se tient par la main
et ce soir anodin
le baiser florentin.
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rit, tourne, elle
on lui tend le micro
la voix dit prénom nom fonction
dans la salle de réunion
deux cent oreilles, oh
deux minutes elle s'envole
chante des mots hors propos
pointe des pieds une folle
la voix emmène le reste
au delà des néons, cette raison
elle conteste
uniforme pas de vague
rôle sur mesure
plus tailler d'costard
unis sous la forme calque
à l'âme une armure
et entrer dans les standards
elle la con, teste
les 35 heures la tête en l'air
tant que suit le salaire
elle y reste
sous le tailleur la vraie
vit ailleurs mais là entière
soignes son boss
et plus de bosses
la roue tourne
elle rit, tourne !
t’as pas 100 balles ?
de la maille pour donner du travail
à quelqu'un ravi de faire le ménage
un peu plus que moi c'est dire, mes hommages
de la thune pour partir plus loin que béthune
lécher la vague et plus le bitume
avec toi quand tu dis que tu assumes
du pognon même en trimant comme une con
minimum syndical j'reste joviale
dans un bureau imagine, pas banal
du fric plein les poches, c'est chic
j'suis coincé mais oui, pas frustrée
toujours prête à m'envoler
du blé pour aller chanter dans les prés
after work un hélico pour le larzac
retour aux sources ouais ça claque
des pépettes pour des chouquettes
bio tous les matins
parce que ça fait du bien
de l'oseille et tout n'est plus pareil
claque des doigts et t'as tout
crois-tu qu'on y reste fou ?
poème de piaf
de la ribambelle de matins enlovés
aux enlevées romantiques des soirées kidnappées
à nous échapper d'une réalité écrasée
par le poids des sentiments passionnés
d'une tourterelle effarouchée de grains épicés
au rossignol quelque peu dans son arbre perché
à nous seriner des rêves d'éveillés
par le souffle des émotions tempérées
tous les masques tombés
de nos yeux émerveillés
on est cui cui
et on rit, et on rit, et on rit
on est cuits et on rit, on rit, oui.
t
hey girl you are beautifulette !
mais pourquoi tu me fais la tête
t'es tellement pourtant si chouette
souviens toi de nos galipettes
arrête de faire la tête
ça te va pas à la tête !
non mais ça va pas la tête ?
non mais ça va pas la tête !
truc a dit à bidule que c'était bête
t'es tellement pourtant si mignonette
souviens toi de toutes les fêtes
arrête ces pirouettes
ça te va pas à la tête !
non mais ça va pas la tête ?
non mais ça va pas la tête !
j'crois qu'en vrai t'es distraite
t'es tellement pourtant si coquette
souviens toi on en a pour perpète
alors arrête ma belette
ça te va pas à la tête !
non mais ça va pas la tête ?
non mais ça va pas la tête !
-----------------------------------------------------------
poétique trip
Romantico névrose !
Avec, les épines, la rose
Pour une histoire éclose,
Quelques milliers, de portes closes.
En vers et contre toi,
J'échange tout contre toi,
Ouis moi, souris moi
Tout, juste là
Tout, contre moi
Délire obsessionnel !
Avec, et sans, dentelle
Pour un baiser, rebelle
Quelques millions, d'étincelles.
En vers et contre toi,
J'échange tout contre toi,
Ouis moi, souris moi
Tout juste, là
Tout, contre moi
Sagesse, bien, à propos !
Avec, la langue, sur ta peau
Pour, t'envoyer, là haut
Quelques milliards, de gouttes d'Oh !
En vers et contre toi,
J'échange tout contre toi,
Ouis moi, souris moi
Tout juste là,
Tout contre moi.
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je t’amuse tu m’amuses on s’amuse
un pied à l'étrier
le cul sur la selle
je prends les rênes
et ta main je t'emmène
on va galoper
au vent t'es belle
je vole la reine
et ta main je t'emmène
pas d'alarme de larmes
ouais rendons les armes
pas d'alarme de larmes
ouais cassons le drame
un pied sur la pédale
retour dans mon bolide
s'il te plaît tu sors
de toi je n'veux plus
toucher les pétales
je reste bien candide
allez zou dehors
de toi je n'veux plus
pas d'alarme de larmes
ouais rendons les armes
pas d'alarme de larmes
ouais cassons le drame
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joyeux noël !
je kiffe noel
ces cadeaux pas faits me paient un voyage
to sexy rivage
je kiffe noel
ces gens rencontrés me parlent d'un autre âge
with a big package
je kiffe noel
et j'allume le chauffage
pour un maousse aliénage
je kiffe noel
et ces mondes qui délirent sur un très bon fromage
for a break dance other age
je kiffe noel
un gout de l world too very les nuages
so joyeux noel
que vive le coca
et aussi le champagne !
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tu vas au bout du monde pour le voir
tu dépenses tout à t'admirer dans le miroir de ses yeux
les phares passent mais tu préfères rester dans le noir
de cette illusion qui t'emporte jusqu'aux cieux
tu gravis des montagnes pour lui toucher la main
il plante son autographe jusqu'au creux de tes seins
et toi tu t'sens si bien dans ce monde si rien
et moi j'suis là à t'regarder si loin
de toi t'es loin de toi
allez reviens c'est beau par là
de moi t'es loin de moi
allez reviens t'es beau par là
c'est pas qu'c'est pas bien mais ça suffit
ton délire faut qu'tu t'revois mon ami
dans tes yeux prends un ver regarde ça luit
c'est lui ? non observe c'est toi qu'a pas grandi
tu t'attaches les pieds pour arrêter d'fuir
à des boulets mais t'as des ailes à faire frémir
crois moi t'as d'la matière sous les délires
allez crois toi ça finit par suffire !
de toi t'es plus si loin
t'es beau par là allez reviens
de moi t'es pas très loin
t'es beau par toi allez reviens